L’État lève un nouvel impôt qui frappe les compagnies aériennes et leurs passagers.

14 Fév

L’État a mis en place une nouvelle taxe sur les superprofits des autoroutes et des aéroports, qui se traduit par une augmentation des redevances aéroportuaires dues par les compagnies aériennes.

Aéroports de Paris (ADP) a publié ses tarifs aéroportuaires pour 2024 après leur homologation par l’Autorité de Régulation des Transports (ART).

Ils entraînent une hausse de 6.7% des redevances passagers versées par les compagnies aériennes à ADP, dont 4,8% au titre de la nouvelle taxe sur les superprofits : Taxe sur les Infrastructures de Transport de Longue Distance.

Cette taxe est due par les entreprises d’infrastructures de transport de longue distance (autoroutes et aéroports) dont la rentabilité est supérieure à 10% et le bénéfice de plus de 120 M€. En 2022 ADP a dégagé une rentabilité de 19% et enregistré un bénéfice de 592 M€.

Le SCARA déplore le fait qu’une taxe sur les superprofits puisse être supportée par les compagnies aériennes et leurs passagers, tout spécialement en période d’inflation.

L’esprit de la loi est de taxer les superprofits des gestionnaires d’infrastructure et non pas les usagers de ces infrastructures.

À l’occasion des débats parlementaires sur le PLF 2024, le SCARA avait souligné le danger d’un report de cette taxe sur les compagnies aériennes, danger aujourd’hui avéré.

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